Épilogue sarde

C’est toujours un étrange exercice que de faire la synthèse d’un voyage de 3 semaines soit 21 journées, surtout lorsque les dernières se sont révélées, comment dire, « somptueuses » ?

Alors reprenons la genèse de ce voyage. L’Irlande nous avait vraiment plu mais après un voyage de 5 semaines et 7000 kms parcourus, nous avions comme objectif de faire un voyage plus court et moins loin, moins cher et surtout de se baigner, car en Irlande, brrrr…. Après un rapide tour d’horizon, de cartes de l’Europe, la Sardaigne semblait une belle alternative : Sud, donc soleil donc baignade, un trajet en bateau assez court à partir de la ville de Gênes distante de 350 kms de la maison. Cool, non ? Et pour vraiment profiter de cette ile, nous allons rester 3 à 4 jours par site plutôt que de changer tous les jours de gite comme nous l’avions fait en Irlande.

Oui mais voilà, vous avez lu le récit de nos journées sardes, tout ne s’est pas passé comme prévu. A qui est-ce la faute ? Pourquoi ces évènements sont-ils apparus et enchainés ?

La préparation du voyage

Là, clairement, on a merdé. Ce voyage a été très mal préparé par manque de temps : l’opération d’Isa et ses suites, les deux mois de travail sur le remplacement de la cuisine, le décès de ma maman et c’est sans compter le travail d’Isa et pour moi la Mairie qui nous occupent bien l’esprit l’un et l’autre. Nous avons au fil des mois, noté des points remarquables à voir en Sardaigne mais passé une seule demi-journée à réserver nos logements et la traversée, sans trop vérifier les avis, sans trop approfondir nos choix. Sur place, Internet permet d’apprendre beaucoup de choses mais sur le choix des logements ou de la compagnie de ferry, c’était trop tard…

Le parcours et les outils

L’outil de base est Google Maps, pratique pour avoir une première approche du parcours, des lieux à visiter. On y trouve souvent des photos, bref, c’est l’outil classique et largement utilisé. Ensuite, on affine avec les guides en lignes ou papier (Lonely Planet, Le Petit Futé, Le Guide du Routard, Géo) sans oublier les Offices de tourismes et les sites personnels. Cette première partie de la planification du voyage permet de remplir un tableau Excel « Listes des points à visiter ».

Lorsque les dates du voyage sont arrêtées, un deuxième fichier Excel « Planning »est ouvert avec les étapes. Il sert de synthèse pour ne pas se planter dans les dates de réservations.

Puis, un troisième fichier Excel « Budget » permet d’avoir une vision des coûts prévisibles. il servira également à l’issue du voyage pour faire un récapitulatif des coûts.

Les réservations se font en ligne par l’intermédiaire de booking.com, ce qui permet d’avoir un portefeuille des réservations. Site assez facile à utiliser, il offre un paramétrage de ce que l’on souhaite. Actuellement, nous sommes au niveau Genius 3, ce qui nous offre de 10 à 20% de remise, ceci au détriment des gites & hôteliers. En prenant du temps, il est évidemment possible de passer en direct avec les loueurs (à faire pour les prochains voyages).

A ce point, on commence à avoir une bonne vision de notre voyage. Il sera synthétisé dans un document Word, genre « Livret de voyage » qui sera imprimé et nous accompagnera pendant le voyage. Celui que nous avions fait l’année dernière pour l’Irlande était plutôt bien fait.

Mais comment faire cette carte ci-dessous ? Grâce au Planificateur à Contre-sens. C’est un outil (gratuit pour la version de base) très complet, facile d’utilisation et peut-être suffira-t-il pour le prochain voyage. A suivre donc.

Le trajet approximatif en Sardaigne

Bon évidemment, le prochain voyage en méditerranée ne se fera ni GNV, ni en partant de Gênes.

La météo

Sur ce point, nous n’y sommes pour rien. Mais quelle météo pour un début d’été ! Nous sommes partis sous la pluie, nous sommes revenus sous la pluie. Entre les deux, 3 semaines de pluie parfois légère parfois sous des trombes d’eau torrentielles ! Alors évidemment, la température s’en est ressentie, seules les trois derniers jours ont été ensoleillés mais pas trop chaudes malgré tout. Par contre, l’eau de la mer… 17 degrés au début du séjour. Mais je devais le savoir au fond de moi-même, car oublier ses maillots de bains lorsque l’on va en été en Sardaigne…

La mer, justement.

Une eau transparente, juste quelques vaguelettes, c’est la mer entourant la Sardaigne. Certaines plages sont appelées « La piscina », l’eau y est transparente comme dans une piscine avec en prime, des poissons.

Normalement, la température de la mer à cette période de l’année est de 24°. Nous, nous l’avons eu entre 17° et 20°, comme en Bretagne. On s’est baigné, 2 fois et pas longtemps. C’est un vrai regret de n’avoir pu en profiter pleinement, nous avions acheté des masques snorkel chez Decathlon, ils n’ont même pas été déballés !

Surnommé l’Easybreath, ce petit accessoire qui recouvre l’entièreté du visage vous permet à la fois de respirer par le nez et par la bouche.

La gastronomie sarde

La Sardaigne est une ile quasi auto-suffisante en terme de ressources alimentaires. On y trouve des produits de qualité de la terre (Antipasti de la Terra par exemple) mais aussi beaucoup de produits de la mer (Antispati de la Mare) autrement dit des pâtes de toutes formes avec des sauces multiples et admirablement cuites, des saucisses de porc vivant en liberté (un peu comme en Corse) ainsi que du poisson et des fruits de mer et sans compter les fruits et les légumes ! Et comme nous sommes en Italie, les pizzas et les glaces sont incontournables. Un délice permanent à table.

Et la population ?

Les sardes sont adorables, gentils, tranquilles, prenant le temps de vivre. La vie semble douce en Sardaigne. Chez les commerçants, sur la route, ils sont toujours d’un calme olympien. Bref, une ambiance générale reposante. Et ça fait du bien !

Et il y a les touristes. Des italiens bien sûr, quelques français, des suisses, un hollandais par ci par là, un tchèque et des allemands, des allemands, des allemands, beaucoup, partout, se comportant comme en terrain conquis. Tu trouves un bel emplacement pour pique-niquer, un camping-car allemand vient se garer juste à coté, un joli point de vue entre deux virages sans visibilité ? Une voiture immatriculée en Deutchlandie est arrêtée en plein milieu et madame, smartphone à la main fait sa tof à travers le grillage sans se préoccuper le moins du monde des coups de frein des véhicules surpris de trouver une voiture en si dangereuse position. Sans gêne, ces allemands.

A propos des routes

Les routes sont plutôt en bon état, au moins les axes principaux. Les petites routes sont pleines de nids de poules et se prolongent régulièrement par un chemin de terre puis se terminent en cul de sac. Ce qui implique un demi-tour. Et les chemins ? Difficile de trouver un circuit, à part le chemin des dunes sur la côte ouest. Chemin sans aucune difficulté d’ailleurs et accessible à tous véhicules. Ils ont d’ailleurs une iconographie simple à comprendre (voir ci-dessous).

Ici, une interdiction de stationner, on trouve le même genre de panneau en interdiction d’accès

La propreté

En voilà un sujet étrange ! Dans les maisons, on trouve 4 poubelles, oui, on trie sacrément en Italie. Alors pourquoi trouve-t-on autant de sacs en plastique tout au long des routes ? Pourquoi trouve-t-on des sacs poubelles plus ou moins éventrés un peu partout et même une fois sur la ligne blanche, au milieu de la route ! ! ! Sont-ce les italiens ? A moins que ce soit les touristes ? Quelque soit la raison, c’est vraiment dégueulasse !

Le bord de mer semble parfois dans le même état. D’ailleurs, voilà fréquemment l’apparence du bord de mer.

On dirait un amoncellement de végétation en phase de pourrissement. Pas très appétissant !

Aujourd’hui, que reste-t-il de ce voyage ?

Aujourd’hui, un peu plus d’un mois après le retour, il nous reste de beaux souvenirs. Oui, ce fut un beau voyage, malgré la météo pourrie et les galères de logements. Oui, les sardes sont adorables. Oui, on mange vraiment bien en Sardaigne. Oui, les paysages sont magnifiques. Oui, les eaux sont translucides. Mais 4000 kms parcourus, c’est encore beaucoup car nous n’en n’avions prévus que 2200.

Au niveau budget, le carburant nous a couté 200 euros de plus que prévu à cause des kilomètres supplémentaires. On a bien tenu notre budget « nourriture ». Pour être honnête, nous n’avions pas prévu le budget « glaces italiennes », mais ça, on ne le regrette pas ! Budget tenu également pour les hôtels malgré les annulations et décalage de réservations grâce au remboursement de la petite maison de pêcheur et réservations sans passer par Booking. Seule, la balade en bateau du Capitaine Fracasse à Stintino nous a coûté cher, à savoir les 1000 balles de la caution. Vraiment pas glop !

Mais quelle(s) leçon(s) retenir pour les prochains voyages ? Déjà, avoir la volonté de moins voir de choses, donc moins de kilomètres, rester plus de temps sur chaque hébergement ce qui implique de bien choisir l’endroit. Avec quel véhicule ? Vu le matériel photo à transporter, je n’ose imaginer un trajet en avion. Le camping-car ? Vu nos contraintes durant les nuits, ça ne me semble pas une solution. De plus, c’est moche et voir les alignements de camping-car côte à côte, non merci. Reste le van, beaucoup moins moche et plus « mobile », pourquoi pas mais à tester car les nuits risques d’être difficiles. Et si on gardait notre baril d’Ariel ? Vivi, le Toy est le bon outil pour voyager, il passe partout, on le charge comme un bourricot, il est confortable sur les longs trajets, pourquoi changer ?

Oui, ce fut un beau voyage !

8 et 9 juin : L’Apothéose :)

Un article supplémentaire qui n’était pas prévu à l’origine, mais çà mérite !

Notre retour en ferry. Reprenons le premier article de ces vacances 2023 qui disait qu’on nous avait changé notre ferry en dernière minute par un autre : l’Allegra. Problème technique ? Autre chose ? On a pas su, mais celui-ci était vieillot, pourri, on avait même pas voulu se doucher dans la cabine tellement c’etait sale. Mais bon, on était arrivés à bon port.

Donc jeudi soir, c’est avec joie que nous voyons arriver le Rhapsody, plus récent, et, good news, nous sommes bien placés, sur le pont 6, on pourra sortir facilement prendre l’air.

Hum……. vous ne trouvez pas que çà pourrait cacher quelque chose ?????

Nous prenons donc nos quartiers, la cabine est spacieuse et propre, mais….. zut alors, il n’y a pas de lumière….. Gérard file donc à l’accueil le signaler. Cool, la réception est juste à coté de nous. Ils lui promettent la visite d’un technicien. C’est bien que cela ne soit pas loin, parce quand il faut y retourner car zut alors, la chasse d’eau des toilettes ne fonctionne pas, on gagne du temps. :-). D’ailleurs, coup de chance, le technicien était là, donc il est venu illico, bricole un truc dans une armoire et c’est reparti. cool.

Nous menons donc nos vies de croisiéristes, je fais quelques photos, tiens c’est marrant les voitures, on dirait des majorettes…. ça fait déjà deux heures que nous on est montés à bord. D’ailleurs pour une fois, il nous on fait monter avec les « petites » voitures (les plates dixit Leon), sur les ponts en hauteur dans la cale.

716 Véhicules peuvent embarquer.

Repas….. ah oui, parlons du repas. nous n’allons pas au self, mais au RESTAURANT. L’antipasti est plus que limite : je n’arrive pas à couper la bruschetta tellement le pain est dur, les calamars aussi font concours de plastique. Mon plat arrive, mais pas celui de Gérard, qui me regarde manger pendant que c’est chaud. Il finit par réclamer, et on lui apporte ses lasagnes dans une barquette avec encore l’opercule collée dessus ! ! ! (rappel nous avons pris l’option restaurant)….. 🙂

On oublie le dessert, en se disant qu’on allait aller chercher du chocolat à la boutique….. qui est porte close 🙂

Nous prenons alors l’option « coucher de soleil » suivi de « viande dans le torchon » 🙂

l’option coucher de soleil valait bien le coup !

Somme toute, nous avons bien dormi, ça ne bouge pas et on entend très peu les machines.

Le lendemain matin, 5h30 tapantes les hauts parleurs sonnent le réveil ! Et miracle Gérard passe de OFF à ON en quelques secondes ! Du coup on va déjeuner avant tout le monde (les 1800 passagers), on s’en sort bien.

Et on retourne à la cabine. Ah oui, mais zut alors la porte ne s’ouvre plus ! Enfin elle s’entrebâille, on pousse, Léon ne passe pas mais j’arrive à me faufiler, c’est le portier automatique qui est cassé. Enfin l’écrou qui le maintient est barré, on ne l’a pas retrouvé. Mais on a trouvé comment faire….

Petit déj, café qui fait office d’accélérateur de transit, Gérard file au potpot et accouche d’un superbe colombin… ah oui, mais devinez quoi ? Entre-deux, zut alors la chasse d’eau ne fonctionne plus….. Enfin j’en ris maintenant, mais du coup, moi je ne peux pas aller aux toilettes….. Ni même me débarbouiller en présence rapprochée de cet invité indésirable et malodorant. On tire donc sur la barre de porte cassée, pour que Gérard puisse sortir aller à la réception signaler que….. bin oui, encore nous 🙂 🙂 🙂 . Accostage oblige, on ne verra personne nous dépanner. Mais, MAIS, a un moment on entend un bruit de chasse d’eau et le colombin a disparu ! réel ! j’en profite aussi, youpi, mais, MAIS, la chasse d’eau ne fonctionnera plus jamais 😉 On s’en fout on débarque.

On débarque. Oui, mais MAIS rappelez vous la veille, on était montés dans les premiers, sur un pont en hauteur, et la, ils appellent aux hauts parleurs le pont 3, puis le pont 4, pas le pont 5 ! Nous sommes une centaine à rester en stand-by, attendant l’autorisation de descendre. Laquelle arrive tard, déjà. Ça fait bien une heure qu’on a accosté.

On descend, et impossible d’accéder à la voiture tellement c’est serré ! (à l’aller ils m’avaient fait descendre avant…) mais coté conducteur aussi ! Donc on est tous au milieu des voitures, sans pouvoir monter dedans et il faut attendre que les premières partent pour que les suivants puissent grimper dans leur voiture. Heureusement, un gros système de ventilation amène de l’air frais, sinon je crois que j’aurais fait un malaise.

Pour le fun et l’image de l’ambiance, imaginez un Italien qui a réussi à monter dans sa voiture, à la démarrer mais est complètement bloqué alors il klaxonne comme un malade….. Hallucinant !

Et nous restons comme çà, encore au moins une heure je dirais, debout entre les voitures. parfois quelques véhicules bougent, puis tout s’arrête de nouveau. Au bout d’un temps infini, nous sommes enfin dans notre bon vieux Toyota, et nous attendons, attendons, attendons.

Nous nous rendons compte que derrière nous il n’y a que 4 voitures et plus rien ! sur 716 bagnoles, nous avions la position 712 vers la sortie ! Gérard va voir se qui se passe et il semblerait que le port de Gènes soit complétement bloqué car 4 ferrys sont arrivés en même temps !

Nous avons réussi à sortir du Rhapsody à 11h30 (soit 4 heures après l’accostage) et il a fallu encore une bonne heure pour sortir du port.

Un truc de fous.

Alors on a pris deux décisions : Gênes plus jamais et la compagnie GNV plus jamais !

ps : juste en passant il pleut en Italie comme partout, et jamais nous n’avions vu l’Italie avec une belle couleur vert Irlande. incroyable.

Ce coup-ci c’est fini et le prochain post sera pour Gérard et sa synthèse du voyage 😉

8 Juin – avant le départ

Malgré ce que j’avais écrit précédemment, je rajoute malgré tout une petite parenthèse car le jeudi 8 au matin, il faisait beau et j’en ai profité pour faire quelques jolis clichés du Golfe d’Aranci que je rajoute ci-dessous

7 juin – Orosei, dernier jour

C’est notre dernier jour, sous une météo pas trop mauvaise, alors nous avons profité encore une fois de la mer ET de la piscine de l’hôtel. (pas chauffée, bien sur….) c’est pas chaud !

limite, on trouve que la mer est meilleure.

voila, journée calme, un petit dernier tour par le port, et nous voila rentrés à l’hôtel.

Demain nous prenons la route vers Olbia, embarquons en fin d’après-midi pour arriver vendredi à Gênes.

Pas de réseau sur le Ferry (ou alors avec des €€€€ trop)

On se retrouve donc dans quelques temps pour la synthèse à Léon, il aime bien le faire. (et j’aime qu’il le fasse)

a+

6 Juin – Orsei : grande journée !

ON L A FAIT !!!!! ON A ENFIN PU SE BAIGNER. Dans une eau à 20 degrés, même mieux qu’en Bretagne 😉

et bin, on y croyait plus.

La première photo est une copie d’écran de vidéo. Mais oui, c’est bien mon ptit mari dans l’eau. On a trouvé une plage accessible, pas privée, avec un peu de monde mais pas trop (que de critères de choix).

et hop quelques minutes après nous étions dans l’eau, ce que c’est bon !!!! Je commençais à me morfondre de ne pas nous baigner du tout pendant ces vacances.

On a bien profité et même trouvé une petite plage isolée pour notre pique nique, à l’ombre des pins. super bien. dehors, maxi 25 degrés, c’est parfait, nous n’avons pas trop chaud.

voila une journée très agréable ! 🙂

ah oui, on a fait des courses : héhé, on ne va pas rentrer les mains vides.

et ce soir un restau très sympa qui nous avait attiré l’œil dans la journée, un restau de Tacos Sardes.

bin…. on s’est régalés.

ps ! merci à tous pour vos petits mots, c’est sympa de réagir 🙂

5 juin – Cala Gonone

Avertissement : ceci va être une petite journée car :

  • rien ne n’est passé comme prévu
  • j’ai fait une partie des mes photos sans enlever le cache 🙂 🙂 🙂 si si ….. je l’ai fait !

Nous avons décidé d’aller sur Cala Gonone, lieu de départ d’excursions en bateau vers des grottes.

La route pour y aller est spectaculaire…… de vide……. wahou, pourtant on a l’habitude avec les grands cols, mais il fallait s’accrocher….

Une petite dernière en regardant bien on voit la route sur le coteau. C’est bien la route, pas un chemin.

Heureusement une autre option est disponible pour rentrer, une route plus longue mais moins acrobatique, sinon je serais rentrée à la nage 😉

Effectivement là bas, des dizaines d’offres sont dispo. Nous voulions réserver pour demain, mais il fait beau, on prend un billet pour le jour même.

Sans mentir nous sortons de la boutique de réservation, je lève le nez et je dis à Gérard « il n’était pas la il y a un quart d’heure celui-ci » celui-ci était un gros cumulonimbus d’orage….. Le temps de manger, le ciel était tout orageux nous avons annulé la sortie.

et le reste de la journée a été sous les orages !

euh….. on en a ras la casquette de cette flotte qui tombe du ciel !

4 juin – Monastir / Orosei – jour de pluie

C’était annoncé une journée pluvieuse, elle l’a été.

Le matin au départ de Monastir c’était bien triste, noir, mouillé.

et cela ne s’est pas arrangé, entre la pluie et les nuages. Parce que nous traversions les montagnes, avec des cols à 800 / 1000 mètres, et la-haut on ne voyait plus rien.

que dire de la température, d’un mois de juin en Sardaigne ? hallucinant….

C’est vraiment dommage parce que c’était assurément magnifique, charmant, tout en fleurs le long de la route et dans la montagne, avec des points de vue superbes.

Parfois au détour d’un virage, moins de pluie et un coup de chance : nous savions que des animaux vivaient en totale liberté dans ces montagnes, ils se sont montrés. Cochons, petits chevaux, vaches, brebis, tout le monde se promène ensemble sans aucune barrière.

Descente sur Arbatax et découverte de ce lieu merveilleux…. même sous la pluie les couleurs étaient superbes ! La plage Rocce Rosse est constituée de porphyre rouge antique, de granite et de filons de roche basique.

Observation de cet oiseau (un bébé ????) qui s’entrainait au vol en poussant des cris stridents.

Voila, même par temps maussade il restera quelques belles images de ces montagnes, et d’ Arbatax.

La fin de journée s’est passée de manière sympathique : nous avons été dans un restaurant appelé « Pizza expérience » et c’était vraiment bien. Pour se mettre dans l’ambiance, on imagine un grand mur de Jasmin fleuri dont les effluves nous parvenaient régulièrement, un bonheur. Puis les Pizza complétement originales, la mienne « Poséidon » à la burrata, aux anchois et aux crevettes cuites dans le jus de citron, le tout avec de la pistache. Bin mazette, un bouquet de saveurs rare. En Dessert Gérard a pris un « Pistachissu », Tiramitsu à la pistache….Miam…. trop bon !

3 Juin – Monastir / Cagliari

Une petite incursion à Cagliari, trop courte à mon gout, cette ville semble superbe et mérite surement qu’on s’y attarde. Mais nous devons être demain soir à Orosei, alors…. on ne peut être partout ! On a réussi à se garer difficilement, on s’est perdus dans les sens uniques, les ZTL, les travaux qui mettent le GPS à mal. Mais j’ai très envie d’y retourner !

Si quelqu’un reconnait ses superbes arbres couleur lilas, je suis preneuse, je ne connais pas, c’est super joli !

Le matin nous avons passé quelques temps dans une mine désaffectée, cela fera l’objet d’un post spécial à notre retour, car nous avons vu tout au long de notre parcours ces mines qui ne fonctionnent plus, il y en a plusieurs, nous ferons une page spéciale après quelques recherches.

Un petit cliché de cette fleur qui embaume tellement l’atmosphère, on la trouve partout : le Jasmin !

parfois des haies de jasmin sont plantées au bord des routes, un bonheur olfactif !

Passons du coq à l’âne. Peu après Cagliari, direction Sarroch, des km et des km d’usines moches et surement très polluantes. Je ne mets qu’une photo, vous imaginez le décor.

Mais ce que Gérard m’a signalé et qui m’a retourné pour la soirée, c’est la couleur de la mer autour de ces complexes chimiques. Elle est noire. vraiment noire. dégueu. 🙁

2 Juin – Calasetta / capo Malfatano

C’est encore sous une journée mitigée que nous avons été nous promener au sud, au cap Malfatano.

Le paysage est magnifique, les photos ne rendent pas grand chose pour cause de ciel, soit laiteux, soit orageux ! d’ailleurs les orages nous ont encore tourné autour cette journée, mais sans nous atteindre 😉

mais le coucher de soleil était encore une fois magnifique ! j’en croque car privée le reste de l’année par nos montagnes 😉

Ces photos ont été prises avec deux appareils, deux objectifs, et des réglages différents.

Demain nous ferons étape à Monastir (non non pas en Tunisie) avant d’entamer notre remontée avec un passage par Orosei.

(rajout, j’avais oublié les basses besognes de la journée…. il en faut….)

Note du Léon: D’ailleurs. On va s’y mettre à quatre mains car, enfin z’allez voir. Donc, nous devions laver notre linge sale. En famille, cela va de soi. Bref, il faut trouver un lavomatic en libre-service. Ça tombe bien, il y en a un dans la ville d’à coté, Sant’ Antiocio. Et pour trouver l’adresse, rien de mieux que le GPS.

Léon : Isa, tu peux programmer l’adresse s’il-te-plait ?

Isa : C’est tout droit.

Léon : Et là, c’est à droite ou à gauche ?

Isa En mode silencieux : (Chuis perdue… )

Isa : Va à droite…

Léon : Dans la p’tite rue ?

Isa en mode silencieux : (Mais qu’est-ce qu’il me veut ? )

Isa : Le GPS a changé.

Léon : Oui, ça arrive que le GPS décroche.

Isa en mode silencieux : (J’peux pas lui dire que je m’endors, il va m’engueuler ! )

Isa : Oui, dans la p’tite rue…

Léon : Encore ? T’es sure de toi ?

Tiens, là qu’on y est dans les basses besognes de la nuit : J’ai été réveillé par un coup de polochon sur la tronche au milieu de la nuit ! Mais pourquoi, monde cruel ? ? ?

Isa (qui reprend la main) : j’explique pour une meilleure compréhension, je suis fatiguée, crevée. Par la dessus, je suis arrivée en Sardaigne avec une bronchite carabinée, mal soignée par mon toubib. On rajoute une tourista deux jours après l’arrivée, un furoncle sorti d’on ne sait ou, et aussi, parlons-en, un mari qui se transforme en bête rugissante les soirs de non pleine lune (soit environ 27 nuits sur 28).

Je dormais mal depuis des années, mais la c’est le summum. alors en journée, je me retrouve à faire plein de micros-siestes involontaires, depuis le début de ces vacances c’est presque tous les jours pendant une à deux heures. C’est hyper pénible.

Mais ce que Léon n’avait pas vu, c’est que pendant que je faisais le guidage, je dormais entre deux rues, je me réveillais en sursaut, et je n’osais pas lui dire pensant qu’il allait râler 🙂

On a fait plusieurs fois le tour de la ville 🙂 🙂 🙂

Le coup du polochon ? bien, en pleine nuit, excédée par la bête allongée à mes cotés, je lui ai balancé mon oreiller, j’avoue que j’ai du me retenir pour ne pas le maintenir sur sa tête. 🙂 🙂 🙂

Vous savez quoi ? ça a bien fonctionné, cette nuit la je ne l’ai plus entendu !!!!

😉

1er Juin – Calasetta

Il était encore annoncé des orages, et le ciel a été menaçant, voir parfois très menaçant, à partir de la fin de matinée.

Nous avons eu du beau soleil le matin, qui nous a permis de faire le tour de la presque-Ile.

Tout en surveillant le ciel du coin de l’œil, il y avait du spectacle aussi par la !

Du coup, on a pas eu d’orages, ils ne sont pas passés loin, mais pas au dessus de nous 😉