Gérard en a profité pour se promener

Dimanche soir lorsque Martina, l’homologue d’Isabelle nous a rejoint à notre hôtel, elle m’a conseillé plusieurs destinations. Lundi matin, après avoir accompagné ma dame à son travail, je me dirige donc vers la ville de Krumlov en République Tchèque. Pourquoi avoir choisi cette destination ? Pour la Moldau de Smetana. C’était un disque que j’écoutais très réguiièrement étant gamin. Ce morceau faisait suite à Peer Gynt de Edward Grieg. Alors pendant ces 2 jours de virée dans cette partie du monde, je me suis fait une orgie de musique classique, passant de La Moldau à Peer Gynt sans oublier le catalogue piano d’Erik Satie entre autres.

En direction de Krumolv par une jolie petite route.

Des champs à perte de vue, peu de circulation et l’arrivée sur la retenue d’eau du barrage de Lipno. C’est la plus grande étendue d’eau de la République tchèque.

Et puis la ville de Krumlov apparait au détour d’un virage. C’est une ville médiévale baignée par la Moldau (ou Vltava en tchèque). Difficile de s’y retrouver car la Moldau serpente au milieu de cette ville pleine de sens uniques mais il y a toujours un parking (payant) pour se poser et se balader à pied.

Oui, parking payant soit 5 couronnes tchèque, ce qui représente environ 20 centimes d’euros pour une heure. C’est plutôt bon marché.

Après un repas léger, il est l’heure de rentrer à l’hôtel en longeant une jolie rivière et des villages quasi-désertiques.

Mardi matin, réveil tardif car Madame a son véhicule perso et le temps est maussade alors je prends mon temps. Je sors quand même, le temps se lève doucement et révèle de belles couleurs sur la campagne autrichienne.

Où aller ? Il y a un endroit que je voudrais revoir, le long du Danube, en face du Gasthof Gierlinger où l’on y mange très bien 🙂

En longeant le Danube en direction de Aschach et ses terrasses acceuillantes…

Le retour à l’hôtel se fera là aussi en longeant le Danube, les oreilles pleines du piano de Satie.

Du 21 au 27 septembre : Autriche et son trajet.

Pour changer, cet article est écrit après notre retour, nous n’avons pas eu le temps au cours de la semaine.

Des changements se profilent dans la maison mère autrichienne de la société pour laquelle je travaille en France. Mon homologue me propose de venir sur place pour échanger, j’accepte et décide de profiter de cette opportunité pour se faire une balade d’automne (Je pars avec Gérard, nous en profiterons pour faire du tourisme).

Nous voilà donc sur la route le 21 septembre en direction de l’Autriche par le chemin des écoliers.

Un peu plus de 900 kilomètres en presque ligne droite 🙂

Notre itinéraire nous fait passer au pied du Mont blanc, à ma plus grande joie. Toutefois les conditions météo ne sont pas exceptionnelles et surtout, le massif est à contre-jour. Ci-dessous l’aiguille du midi.

Nous arrivons en Suisse par le col des Montets, avec une descente toujours superbe sur la vallée du Rhône et Martigny. Notre route nous emmènera, là-bas tout au fond de la vallée 😉

Il est toujours surprenant de voir la quantité de vignes dans cette région. Chaque parcelle, si petite soit-elle, est cultivée.

Mais nous ne sommes pas là pour la dégustation, nous ne faisons que passer et nous appliquons les bons conseils donnés par les panneaux de bord de route 😉

Nous nous enfonçons dans la vallée qui devient de plus en plus pittoresque, avec de superbes chalets, notamment ces constructions sur pierre (qui empêchent les nuisibles de monter dans les garde-manger).

Nous mettons la voiture sur le train, pour traverser rapidement le col du Furka (Furkapass) sinon c’est deux bonnes heures de route. C’est assez pratique mais un peu cher (27 F CH).

15 minutes plus tard, nous voici au pied de l’Oberalpass que nous passons sans encombre, la neige est très présente, mais la route propre.

Suivi par le Fuelapass, pas de temps à perdre, nous allons dormir près du Lac de Constance en passant par le Liechstenstein où, mis à part dormir dans une banque, il n’y a pas beaucoup de logements disponibles 😉

Dimanche 22, nous traversons un bout de l’Allemagne pour éviter les montagnes. Nous n’avons pas évité les nombreux embouteillages dans la région de Munich. Mais le GPS, qui n’en a fait qu’à sa tête, nous a envoyé là où ne nous voulions pas aller. En réalité, un pont était coupé et le système a modifié notre route sans nous prévenir. Ca m’énerve que ces foutues machines prennent une décision à notre place ! ! ! Bon, mais là n’est pas le sujet.

Les Montagnes s’éloignent mais nous restons en parallèle de la chaine des Alpes.

Les églises se parent de couleurs avec des clochers qui s’arrondissent.

Il est tard et c’est la nuit tombée que nous arrivons (enfin) à notre destination, près du Danube. Martina, ma collègue, vient très gentiment nous accueillir à l’hôtel et nous passons un bon moment à bavarder.

Lundi matin, un joli lever de soleil sur la campagne autrichienne, quelles couleurs ! ! !

Rendez-vous est pris pour le lundi à Niederkappel, pour deux jours de travail. Gérard en profitera pour se promener.

On est pas là pour parler boulot, mais j’avoue que les locaux sont superbes et que tout est fait pour un bel environnement de travail. Whaou !

Je ne parle pas plus travail, si ce n’est que le service accounting est très sympa et qu’elles nous ont prévu du tourisme le soir.

Aller voir le Danube en surplomb :

Faire connaissance avec la faune locale :

Le deuxième soir, nous montons sur une colline au dessus de Linz, se régaler dans un très beau restaurant et admirer le coucher de soleil sur la ville.

Mercredi, l’activité professionnelle est terminée, il est temps de rentrer en faisant du tourisme et descendons sur le Danube.

La météo sera-t-elle de la partie ? Nous avons un doute devant le brouillard épais.

Toutefois le brouillard se lève et nous laisse profiter de la ville allemande de Passau et ses superbes couleurs.

A cet endroit, l’Inn et le Danube se rejoignent et se mélangent, ci-dessous on remarque bien les 2 couleurs.

Nous filons sur la petite ville de Schäring, toute en couleurs pour déjeuner.

La ville est calme, tranquille, un vrai plaisir.

Il nous faut ensuite reprendre la route, et nous rapprocher des Alpes, car nous avons décidé de rentrer par Innsbruck et les Alpes, par le Tyrol

Nous dormons dans un hôtel typique.

Le lendemain, nous entamons une longue traversée du Tyrol jusqu’à Chur (Coire)

Au gré des bâtiments ou des paysages sympas comme ci-dessous à Innsbruck.

Le Flüelapass pour la deuxième fois en une semaine. (la neige a bien fondu). Nous voila à Coire.

Il reste une loooonnnngue journée de route que nous entamons très tôt : Oberalpass, Furkapass, la vallée du Rhône et Martigny. Nous aurons une superbe météo jusque Martigny, catastrophique une fois la frontière passée. Nous y sommes abonnés….. Combien de fois trouvons nous un temps différent entre l’Italie et la France, par le Mont Cenis ? 😉

Un petit encart spécial pour ce petit train : dans la descente du Furka, une drôle de fumée m’interpelle, c’est le train sommital du Furka, un petit train à vapeur qui ne fonctionne que l’été. Promis l’année prochaine on le fait (nous sommes arrivés à l’heure du départ).

Ce voyage, conjuguant travail et loisir, nous a fait prendre l’air (un bien fou), de chouettes paysages, des collègues très agréables, une météo clémente. Cela change et c’est très bien !

Ce voyage nous a fait côtoyer de grands fleuves européens, tout au long du parcours :

  • Le Danube
  • l’Inn
  • le Rhin
  • Le Rhône
  • L’Arc 😉 (ok j’en rajoute, mais c’est celui qui passe en bas de chez nous) 😉

En 2011, nous avions fait la même route et à ce moment là, le glacier source du Rhône était encore à notre portée. Cette année nous ne l’avons pas vu, plus de lac glaciaire, plus de glacier au dessus.

Ci-dessous en 2011 et aujourd’hui : on ne voit plus le glacier 🙁

Epilogue bis (Isa)

Alors il a oublié un truc mon Léon : MANGER 🙂

En Grèce, on mange super bien, des produits frais, des salades grecques énormes, du tzatziki, du tarama, des seiches, des poulpes, du poisson grillé, des souvlakis. Tout cela pour un bon 30 % de moins qu’en France, on sortait de table au restaurant rassasiés de bons produits pour 20 € à deux. On a même tenu notre budget, c’est dire 😉

Le café frappé du matin est un délice. Se poser pour le boire en terrasse avec vue sur la mer, un petit bonheur.

Le temps de vivre…. Ils ne sont pas stressés là-bas.

Et puis, pour clore l’histoire du taux de remplissage du toy, je dirais : depuis le temps que je te dis que ton peignoir prend trop de place ! 🙂

Epilogue de ces vacances de rêve

Et c’est Leon qui s’y colle, comme chaque année. On ne change pas etc…

Le trajet

Cette année et contrairement aux deux années passées, nous n’avions rien réservé ou quasiment rien. Notre idée était de repartir en Grèce : en 2013, nous avions fait le tour du Péloponnèse (la grande péninsule en bas de la carte ci-dessous) par la côte en visitant plein de sites archéologiques : Olympie, Delphes, les murs cyclopéens et la porte aux lions de Mycènes entres autres. Cette fois-ci, nous voulions voir les Météores et aller du côté de Thessalonique et même l’ile de Thassos où il était indiqué un « astro-camping ». Evidemment, la réalité fut tout autre !
Traversée de l’Italie sans problème pour prendre le bateau à Ancône et arrivée en Grèce à Igoumenitsa et hôtel réservé 40 km plus loin. Puis le lendemain, traversée de la Grèce sur 220 km jusqu’à Kalambaka, sur le site des Météores, là aussi dans un hôtel réservé à l’avance. Puis nous avons continué notre route vers la côte Est, au pied du mont Olympe. Mais ceci, vous l’avez déjà lu tout au loin des chapitres précédents.
Mais pourquoi n’avons-nous pas été jusqu’à Thessalonique et l’ile de Thassos ? A cause de l’état des routes, de leur trafic perturbé par une multitude de camions à cause d’une autoroute fermée, par des plages de petits cailloux et surtout pour le fait qu’il aurait fallu retraverser la Grèce d’Est en Ouest soit plus de 500kms. Donc décision de repartir tranquillement vers l’Ouest et ses plages de sable fin.

Notre circuit en Grèce en 2024. Le rond bleu, c’est l’ile de Thassos.

La météo en ce mois de juin 2024

Si le passage du col du Mont Cenis s’est déroulé sous la pluie au départ et au retour, nous avons eu de belles journées ensoleillées tout au long du reste de ce voyage. Avec toutefois un bémol, du sable du Sahara qui posait parfois un voile orangé sur les paysages et la carrosserie du Toy. Sur la partie grecque, le thermomètre n’est jamais descendu sous les 30° avec des pointes à 42°. La clim du Toy et des hébergements et surtout les baignades étaient les bienvenues !

Alors, que reste-t-il de ce voyage ?

Une météo presque parfaite, à peine perturbée par le sable du Sahara porté par les vents du Sud, une mer chaude autorisant des bains de longue durée dans une eau translucide, des plages magnifiques et l’accueil chaleureux des Grecs. Et ce bleu, bleu du ciel, bleu de la mer, bleu de leur drapeau, sur les portes et fenêtres, du bleu partout. On dit que le bleu est la couleur de la pureté de l’eau (la qualité des eaux grecques est la meilleure d’Europe). C’est aussi une couleur associée à la relaxation, l’apaisement, la sérénité, la sagesse, le rêve. Boire un café frappé ou un Ouzo à la terrasse d’un troquet, le long d’un port au milieu des anciens qui devisent tranquillement et l’on comprend rapidement que le bleu est effectivement la couleur de ce pays.

Et puis, dans ces petits ports de pêcheurs, on voit aussi les gamins du coin, torse nu et bronzage de circonstance jouant au bord de l’eau, c’est à qui plonge ou pas, un fil de pêche à la main ou à la recherche d’un je-ne-sais-quoi au fond de l’eau, ils nous offrent un remake des premières minutes du grand bleu. On s’y croirait.

Elle est bleue, transparente et chaude.

La mer

Avec parfois, souvent même, une sensation de calme et de sérénité.

Astakos

Astakos. Astakos. Prononcez « Ass ta koss ». C’est agréable à dire, agréable à entendre, Astakos. C’est une petite baie dans la partie sud de notre périple. Nous avions réservé (du jour pour le lendemain) 2 jours et dès le matin, nous avons demandé à allonger notre séjour à 5 jours. Le calme, la mer, la piscine, la gentillesse des propriétaires de l’hôtel et le port, ses terrasses ombragées où l’on déguste un café frappé, en regardant passer le temps. Et curieusement, nous nous sommes rendus que nous étions déjà passé par ce petit village de pêcheurs en 2013.
Astakos, j’y retournerai avec grand plaisir.

Les Grecs

La gentillesse et l’accueil des Grecs sont légendaires. Dans la Grèce antique, mal accueillir un étranger revient à blasphémer Zeus, Zeus le dieu de l’hospitalité. Mais comment ressent-on cette hospitalité ? Par la chaleur de leur parole, leur regard mais aussi par de petits gestes tout simples, de petits cadeaux, de quoi préparer le petits déjeuner dans un gite, un dessert ou un fruit après avoir payé la note du resto (restez à table encore un moment, je reviens), des petits gâteaux dans une épicerie au fin fond de la Grèce profonde. Avec toujours un sourire, un échange chaleureux. On sent que c’est naturel et pas du tout forcé, ce n’est pas une attitude commerciale, ils le font naturellement.

Les routes grecques

Il y a plusieurs autoroutes que nous n’avons pas emprunté, donc pas de commentaire… et bien si. Parfois, elles sont fermées, sans explication. Résultat, tout le trafic est reporté sur les nationales et là, c’est l’horreur avec tout le trafic des camions qui se retrouvent parfois sur de grandes larges routes car il y en a aussi mais parfois aussi sur de petites routes défoncées. Les semi-remorques roulent alors à de très basses vitesses et l’on voit leurs chargements osciller dangereusement de droite à gauche. Flippant !
Et puis bien sûr, sur les routes secondaires, c’est toujours la surprise : tout à coup plus de bitume mais un chemin de terre, carrossable certes mais surprenant quand même. Au mois de juin, ces routes sont bordées de lauriers rose et blancs, c’est magnifique ! Mais dès le début juillet, ces fleurs superbes se dessèchent, vu le soleil de plomb qui s’installe.

Sur ces routes, circulent aussi des voitures et camionnettes parfois hors d’âge. Visiblement, le Contrôle Technique n’est pas d’actualité en Grèce ! Et les 2 roues, beaucoup de 2 roues, quelques vélos et beaucoup de scooters et de motos dont les conducteurs et passagers lorsqu’il y en a, sont en short et tee-shirt, sans casque ni gants. C’est ainsi que la Grèce se place en première position en Europe dans le classement des accidents mortels en 2 roues.

Ah oui, il y a aussi les chiens errants sur le bord des routes, cherchant à manger et à se protéger du soleil. Ils font parfois peur car ils se déplacent en meute. Flippant là encore mais sans commune mesure avec les troupeaux de vaches ou de chèvres qui prennent d’assaut les routes, qu’elles soient locales ou nationales. Tranquilles, ces bêtes prennent leur temps alors tu fais comme elles, tu attends.

Les étrangetés grecques

Tout d’abord, la saleté partout ou plus exactement des déchets partout. Si les hébergements et les restaurants sont nickels, il n’en est pas de même avec le bord des routes et les plages où se côtoient gobelets, bouteilles et sacs en plastique. Sans oublier carcasses rouillées ou éléments de construction car il n’y a pas de déchèteries ni casses automobiles (ou si peu). Résultat, les décharges sauvages font partie du décor grec.
Une autre étrangeté concerne les toilettes. Une petite envie avant de passer à table au restaurant ? Les toilettes sont propres mais elles ne possèdent pas de verrou ! Pourquoi cette curieuse habitude ? Une porte de WC fermée indique qu’il est occupé. La porte ouverte permet donc de constater que la place est libre, et par là même d’aérer le lieu. En fait, c’est une bonne idée.
Les toilettes encore. On trouve une curieuse affichette au-dessus de la cuvette. On ne peut pas mettre le papier toilette dans la cuvette ? Y compris pour la grosse commission ? Mais alors, on doit mettre le papier toilette usagé dans la petite poubelle présente à coté ? Vraiment ? Mais pourquoi ? Il s’agit d’une raison sanitaire, pour ne pas envoyer de germes dans les eaux usées. D’ailleurs, à bien y réfléchir, nous n’avons pas vu de centrales de traitement des eaux usées…

Passons maintenant à… Non, restons dans la salle de bains hébergeant également les toilettes, gain de place oblige. Car une fois que nous avons fait nos besoins, nous tirons la chasse. Si par malheur la douche a été utilisé précédemment, il y a débordement. Quasiment toutes les chambres que nous avons louées en rez-de-chaussée avaient le même problème. Pourtant, la plomberie grecque a développé les toilettes à chasse d’eau depuis l’époque minoenne, 2000 ans AVANT Jésus Christ !

Enfin, il y a les vendeurs à la sauvette, installant leur barbecue sur le bord de la route. Service à la portière. Mc Do, t’es à la ramasse !

Les petites chapelles

Encore une étrangeté grecque, la présence le long des routes de ses « afiéroma », ex-voto ou oratoire en français. Ce sont de petites chapelles plus ou moins bien entretenues. Elles abritent soit une photo pour commémorer une victime d’accident, soit une icône de saint protecteur si la personne en est sortie indemne. Une lampe à huile y brûle souvent.

Comment terminer cet épilogue

Comme souvent (toujours), nous emportons trop de choses. Mais cette année, nous avons fait fort. Comme nous avions, outre le matériel de camping (tente, sommier, matelas gonflable et tous les accessoires) et le matériel astro-photo de madame, la table de camping sur la galerie intérieure, la caisse contenant le frigo à compresseur, le réchaud à gaz et toute la nourriture ainsi qu’une réserve de 70 litres d’eau pour la vaisselle, se laver les mains et se rincer après le bain de mer. C’est pour cela que nous avons retiré les sièges arrière du Toy.
Bref, il y a des efforts à faire pour le prochain voyage ! Et pour se fixer les idées, un avant-après…

28 Juin – Italie toujours

La suite de notre aventure « panne » et du retard pris, (de l’hôtel à 1h du mat), c’est qu’on joue les prolongations, Gérard est trop fatigué, on coupe en deux la route restant à faire. Nous sommes à Plaisance.

D’ailleurs on a failli bugger : c’est qu’on vient seulement d’apprendre (car l’hôtel est rempli de cyclistes) que le tour de France part demain de Rimini (où on était hier) et qu’il va passer à Plaisance, d’où ces hôtels complets partout….. Mazette.. Heureusement qu’on a deux jours d’avance sinon c’était le duvet sur la plage. (Hier soir, quand on ne trouvait pas, j’avoue y avoir pensé).

Les italiens sont toujours aussi usants sur la route. très bizarrement c’est différent des grecs. Je trouve plus stressant en Italie. Gérard expliquera, je pense.

On a quand même été narguer une belle usine :

avec notre Toy tout beau de ses 3 semaines de vacances (et ses deux batteries neuves) 😉

Vous n’allez pas le croire, mais on l’a lavé au bout d’une semaine de voyage 🙂

🙂

27 Juin – arrivée sur Ancone

Le Ferry est arrivé à l’heure (17h30) avec un Léon et une Isa super reposés, on avait bien dormi la nuit, et de plus, fait une grosse sieste, on dort vraiment bien sur ce Ferry.

On grimpe dans le Toy (y’a pas beaucoup de monde à descendre…) et la….. la cata se produit, notre carrosse refuse de démarrer. Plusieurs essais infructueux, on est tout seuls sur le pont. Gérard prévient et un type arrive avec un booster. Ça démarre. Mais hors de question de rester ainsi, google est mon ami (pour cette fois) et me trouve un garage ouvert à 8 minutes. Lequel a tout ce qu’il faut, et nous repartons 1h30 plus tard avec 2 (oui 2, Gérard expliquera) batteries neuve et un portefeuille allégé.

Ensuite on s’est tapé une galère, on a cherché un hotel dans la zone qui nous permettait d’avancer un peu pour demain. et cette cote (entre Ancone et Rimini) c’est l’enfer. (promis on mettra un petit mot la dessus)

bref, à 1h du mat on a trouvé un best western à Cesena. Epuisés.

a suivre….

26 Juin – Igoumenitsa

voila, notre dernier jour est arrivé, nous embarquons ce soir.
whaou quelles vacances !

Nous profitons donc de notre dernier jour, balade sur les plages locales, baignade pour Gérard, un peu de courses (on a oublié la feta…. je m’en veux),
Quelques photos animalières de plus pour moi, en effet, on retrouve ce système de digue avec la mer d’un coté et un marais de l’autre. Et qui dit marais dit bebêtes 😉

On court après une course importante : les clopes…. Ambiance :
A Igoumenista, je trouve une boutique qui me fait :
– 4,10 en espèces
– 4,5 en carte bleue
et tout compte fait, au port (boutique officielle) c’était 4 € le paquet 🙂 🙂 trop fort.

Gros fou rire qui nous a pris hier soir dans la cabine.
vous avez vu sur les photos ci-dessus que Gérard se rince après le bain de mer. Nous avons l’eau courante dans le Toy. 70 litres.
et vous avez vu aussi tout nos rangements lesquels sont pleins actuellement. Notamment avec l’OUZO de Monsieur 😉

Hier soir nous étions chacun dans notre couchette (en passant Mineolan Lines, c’est pas mal, on mange bien, on dort bien)
et nous nous mettons à lister ce que nous avions emmené, trimbalé avec nous pendant toutes ces vacances et qui n’a pas servi :

  • Oreillers
  • tente, matelas gonflables, sommiers gonflables, et le gonfleur électrique
  • duvets (et j’avais empêché Gérard de prendre une deuxième paire de duvets, au cas ou)
  • Manteau de pluie et pulls over
  • la tente à caca et son siège (si si on a çà avec nous)
  • tout mon matériel astro (pied, tête équatoriale, lunette askar) ainsi qu’une grosse boite d’accessoires indispensables 😉
  • 2 power box pour astro
  • mon peignoir (alors que Gérard avait laissé le sien pour une fois)
  • On rajoute à cela ce qui a servi : c’est a dire des T-shirts, et tenues légères. nos affaires de salle de bain. Tiens en passant, Monsieur a mal aux dents, alors, sans mentir, j’ai au moins 10 boites de doliprane dans la voiture 🙂 🙂 🙂 et le fou rire ?
    C’est quand on a percuté qu’on avait emmené avec nous des boites de cassoulet et de raviolis, vous savez, au cas ou ils ne nous donneraient pas à manger la bas.
    on en a pleuré de rire. les dingues.

25 Juin – Pardika

Nous avons loué un bateau pour 4 heures, (conjurer le sort de l’année dernière). C’était génial.

Mer calme, Capitaine en pleine forme. c’est parti 🙂

Sur le conseils du loueur, nous avons longé les cotes, c’est super joli.

Mais surtout nous avons eu une belle surprise ! Gérard me dit « Je viens de voir un poisson sauter » moi ah bon ? un dauphin ? »

C’était effectivement un groupe de Dauphins que nous avons suivi pendant 20/30 minutes. Malheureusement je n’avais pas imaginé voir ça, et je n’avais avec moi qu’un objectif pour les paysages. Alors j’ai shooté un peu, j’en ai eu quelques uns, mais loin….. on ne voit pas grand chose. Superbe moment qui restera gravé dans nos mémoires.

Ce soir, un coucher de soleil avec une autre vue 🙂

et pour le fun, la photo de la nouvelle copine de Gérard 😉

24 juin – Retour à Pardika

Nous avons reloué la où on avait passé notre première nuit car le coin nous avait bien plu. Une petite plage hors de tout, un hôtel sympa. On avait une centaine de km pour le rejoindre.

Les premiers km nous ont permis de faire du chemin, toujours sur les bords du golfe d’Ambracie, décidément un chouette endroit.

Nous avons été attirés par le splendide site de Nicopolis. Impressionnant ! C’est tellement grand qu’on peut naviguer en voiture à l’intérieur, pour rejoindre les points d’intérêt plus rapidement. C’est incroyable quand on pense que cette cité romaine a été fondée par Auguste quelques dizaines d’années avant JC.

On y est restés pas mal de temps, la bonne nouvelle de la journée étant qu’on a perdu 10 degrés, il en reste 30, et çà permet de bouger un peu plus 😉

Tout le temps de la visite nous avons eu une accompagnatrice 🙂 Elle était présente sur, le coté, pas affolée du tout par notre présence. Dans le théâtre nous étions de nouveau seuls, alors Gérard a de nouveau poussé la chansonnette et j’ai (encore) filmé. Çà sortira en temps utiles 😉

Nous avions prévu de passer par Parga, une jolie ville dont j’ai de beaux souvenirs de notre premier voyage. L’enfer…. blindé de monde, impossible de se garer, un stress terrible pour Gérard, les rues étroites, les piétons, les scoots, tout s’entremêle, à tel point qu’on a envisagé de louer un scooter pour se déplacer la bas. Nous avons appris ce soir le pourquoi d’un tel monde depuis samedi (avant il n’y avait personne), c’est la pentecôte orthodoxe et les Grecs ne travaillent pas ce lundi. D’où l’affluence.

Les plages de ce littoral sont bien plus sympa, de sable fin. Cet après-midi nous avons passé un bon moment dans l’eau, plage qui descend en pente douce, mer très bonne, c’est vraiment agréable.

Ce soir nous avons assisté au coucher de soleil depuis le petit resto qui nous avait tellement plu le jour de notre arrivée.

23 Juin – Apta / Golfe ambracique

On s’est baladé sur les digues, la plupart du temps par des chemins. On a vu plein d’oiseaux, fait plein de photos :), j’en ai isolé quelques unes, il y a du boulot de tri et développement à faire.

Ah ouais, et ce matin on s’est sauvés de notre logement qui devait être normalement pour 2 nuits. On a réservé dans un hôtel, on avait trop passé une nuit de m…… Bref là, on va mieux dormir. Enfin on y croit.

Superbe figure de Gérard en rentrant dans la piscine, CETTE GAMELLE, pas impossible qu’un orteil soit cassé (d’ailleurs ce n’est pas la première figure, il y a quelques jours, presque la même mais dans la mer.)