Epilogue bis (Isa)

Alors il a oublié un truc mon Léon : MANGER 🙂

En Grèce, on mange super bien, des produits frais, des salades grecques énormes, du tzatziki, du tarama, des seiches, des poulpes, du poisson grillé, des souvlakis. Tout cela pour un bon 30 % de moins qu’en France, on sortait de table au restaurant rassasiés de bons produits pour 20 € à deux. On a même tenu notre budget, c’est dire 😉

Le café frappé du matin est un délice. Se poser pour le boire en terrasse avec vue sur la mer, un petit bonheur.

Le temps de vivre…. Ils ne sont pas stressés là-bas.

Et puis, pour clore l’histoire du taux de remplissage du toy, je dirais : depuis le temps que je te dis que ton peignoir prend trop de place ! 🙂

Epilogue de ces vacances de rêve

Et c’est Leon qui s’y colle, comme chaque année. On ne change pas etc…

Le trajet

Cette année et contrairement aux deux années passées, nous n’avions rien réservé ou quasiment rien. Notre idée était de repartir en Grèce : en 2013, nous avions fait le tour du Péloponnèse (la grande péninsule en bas de la carte ci-dessous) par la côte en visitant plein de sites archéologiques : Olympie, Delphes, les murs cyclopéens et la porte aux lions de Mycènes entres autres. Cette fois-ci, nous voulions voir les Météores et aller du côté de Thessalonique et même l’ile de Thassos où il était indiqué un « astro-camping ». Evidemment, la réalité fut tout autre !
Traversée de l’Italie sans problème pour prendre le bateau à Ancône et arrivée en Grèce à Igoumenitsa et hôtel réservé 40 km plus loin. Puis le lendemain, traversée de la Grèce sur 220 km jusqu’à Kalambaka, sur le site des Météores, là aussi dans un hôtel réservé à l’avance. Puis nous avons continué notre route vers la côte Est, au pied du mont Olympe. Mais ceci, vous l’avez déjà lu tout au loin des chapitres précédents.
Mais pourquoi n’avons-nous pas été jusqu’à Thessalonique et l’ile de Thassos ? A cause de l’état des routes, de leur trafic perturbé par une multitude de camions à cause d’une autoroute fermée, par des plages de petits cailloux et surtout pour le fait qu’il aurait fallu retraverser la Grèce d’Est en Ouest soit plus de 500kms. Donc décision de repartir tranquillement vers l’Ouest et ses plages de sable fin.

Notre circuit en Grèce en 2024. Le rond bleu, c’est l’ile de Thassos.

La météo en ce mois de juin 2024

Si le passage du col du Mont Cenis s’est déroulé sous la pluie au départ et au retour, nous avons eu de belles journées ensoleillées tout au long du reste de ce voyage. Avec toutefois un bémol, du sable du Sahara qui posait parfois un voile orangé sur les paysages et la carrosserie du Toy. Sur la partie grecque, le thermomètre n’est jamais descendu sous les 30° avec des pointes à 42°. La clim du Toy et des hébergements et surtout les baignades étaient les bienvenues !

Alors, que reste-t-il de ce voyage ?

Une météo presque parfaite, à peine perturbée par le sable du Sahara porté par les vents du Sud, une mer chaude autorisant des bains de longue durée dans une eau translucide, des plages magnifiques et l’accueil chaleureux des Grecs. Et ce bleu, bleu du ciel, bleu de la mer, bleu de leur drapeau, sur les portes et fenêtres, du bleu partout. On dit que le bleu est la couleur de la pureté de l’eau (la qualité des eaux grecques est la meilleure d’Europe). C’est aussi une couleur associée à la relaxation, l’apaisement, la sérénité, la sagesse, le rêve. Boire un café frappé ou un Ouzo à la terrasse d’un troquet, le long d’un port au milieu des anciens qui devisent tranquillement et l’on comprend rapidement que le bleu est effectivement la couleur de ce pays.

Et puis, dans ces petits ports de pêcheurs, on voit aussi les gamins du coin, torse nu et bronzage de circonstance jouant au bord de l’eau, c’est à qui plonge ou pas, un fil de pêche à la main ou à la recherche d’un je-ne-sais-quoi au fond de l’eau, ils nous offrent un remake des premières minutes du grand bleu. On s’y croirait.

Elle est bleue, transparente et chaude.

La mer

Avec parfois, souvent même, une sensation de calme et de sérénité.

Astakos

Astakos. Astakos. Prononcez « Ass ta koss ». C’est agréable à dire, agréable à entendre, Astakos. C’est une petite baie dans la partie sud de notre périple. Nous avions réservé (du jour pour le lendemain) 2 jours et dès le matin, nous avons demandé à allonger notre séjour à 5 jours. Le calme, la mer, la piscine, la gentillesse des propriétaires de l’hôtel et le port, ses terrasses ombragées où l’on déguste un café frappé, en regardant passer le temps. Et curieusement, nous nous sommes rendus que nous étions déjà passé par ce petit village de pêcheurs en 2013.
Astakos, j’y retournerai avec grand plaisir.

Les Grecs

La gentillesse et l’accueil des Grecs sont légendaires. Dans la Grèce antique, mal accueillir un étranger revient à blasphémer Zeus, Zeus le dieu de l’hospitalité. Mais comment ressent-on cette hospitalité ? Par la chaleur de leur parole, leur regard mais aussi par de petits gestes tout simples, de petits cadeaux, de quoi préparer le petits déjeuner dans un gite, un dessert ou un fruit après avoir payé la note du resto (restez à table encore un moment, je reviens), des petits gâteaux dans une épicerie au fin fond de la Grèce profonde. Avec toujours un sourire, un échange chaleureux. On sent que c’est naturel et pas du tout forcé, ce n’est pas une attitude commerciale, ils le font naturellement.

Les routes grecques

Il y a plusieurs autoroutes que nous n’avons pas emprunté, donc pas de commentaire… et bien si. Parfois, elles sont fermées, sans explication. Résultat, tout le trafic est reporté sur les nationales et là, c’est l’horreur avec tout le trafic des camions qui se retrouvent parfois sur de grandes larges routes car il y en a aussi mais parfois aussi sur de petites routes défoncées. Les semi-remorques roulent alors à de très basses vitesses et l’on voit leurs chargements osciller dangereusement de droite à gauche. Flippant !
Et puis bien sûr, sur les routes secondaires, c’est toujours la surprise : tout à coup plus de bitume mais un chemin de terre, carrossable certes mais surprenant quand même. Au mois de juin, ces routes sont bordées de lauriers rose et blancs, c’est magnifique ! Mais dès le début juillet, ces fleurs superbes se dessèchent, vu le soleil de plomb qui s’installe.

Sur ces routes, circulent aussi des voitures et camionnettes parfois hors d’âge. Visiblement, le Contrôle Technique n’est pas d’actualité en Grèce ! Et les 2 roues, beaucoup de 2 roues, quelques vélos et beaucoup de scooters et de motos dont les conducteurs et passagers lorsqu’il y en a, sont en short et tee-shirt, sans casque ni gants. C’est ainsi que la Grèce se place en première position en Europe dans le classement des accidents mortels en 2 roues.

Ah oui, il y a aussi les chiens errants sur le bord des routes, cherchant à manger et à se protéger du soleil. Ils font parfois peur car ils se déplacent en meute. Flippant là encore mais sans commune mesure avec les troupeaux de vaches ou de chèvres qui prennent d’assaut les routes, qu’elles soient locales ou nationales. Tranquilles, ces bêtes prennent leur temps alors tu fais comme elles, tu attends.

Les étrangetés grecques

Tout d’abord, la saleté partout ou plus exactement des déchets partout. Si les hébergements et les restaurants sont nickels, il n’en est pas de même avec le bord des routes et les plages où se côtoient gobelets, bouteilles et sacs en plastique. Sans oublier carcasses rouillées ou éléments de construction car il n’y a pas de déchèteries ni casses automobiles (ou si peu). Résultat, les décharges sauvages font partie du décor grec.
Une autre étrangeté concerne les toilettes. Une petite envie avant de passer à table au restaurant ? Les toilettes sont propres mais elles ne possèdent pas de verrou ! Pourquoi cette curieuse habitude ? Une porte de WC fermée indique qu’il est occupé. La porte ouverte permet donc de constater que la place est libre, et par là même d’aérer le lieu. En fait, c’est une bonne idée.
Les toilettes encore. On trouve une curieuse affichette au-dessus de la cuvette. On ne peut pas mettre le papier toilette dans la cuvette ? Y compris pour la grosse commission ? Mais alors, on doit mettre le papier toilette usagé dans la petite poubelle présente à coté ? Vraiment ? Mais pourquoi ? Il s’agit d’une raison sanitaire, pour ne pas envoyer de germes dans les eaux usées. D’ailleurs, à bien y réfléchir, nous n’avons pas vu de centrales de traitement des eaux usées…

Passons maintenant à… Non, restons dans la salle de bains hébergeant également les toilettes, gain de place oblige. Car une fois que nous avons fait nos besoins, nous tirons la chasse. Si par malheur la douche a été utilisé précédemment, il y a débordement. Quasiment toutes les chambres que nous avons louées en rez-de-chaussée avaient le même problème. Pourtant, la plomberie grecque a développé les toilettes à chasse d’eau depuis l’époque minoenne, 2000 ans AVANT Jésus Christ !

Enfin, il y a les vendeurs à la sauvette, installant leur barbecue sur le bord de la route. Service à la portière. Mc Do, t’es à la ramasse !

Les petites chapelles

Encore une étrangeté grecque, la présence le long des routes de ses « afiéroma », ex-voto ou oratoire en français. Ce sont de petites chapelles plus ou moins bien entretenues. Elles abritent soit une photo pour commémorer une victime d’accident, soit une icône de saint protecteur si la personne en est sortie indemne. Une lampe à huile y brûle souvent.

Comment terminer cet épilogue

Comme souvent (toujours), nous emportons trop de choses. Mais cette année, nous avons fait fort. Comme nous avions, outre le matériel de camping (tente, sommier, matelas gonflable et tous les accessoires) et le matériel astro-photo de madame, la table de camping sur la galerie intérieure, la caisse contenant le frigo à compresseur, le réchaud à gaz et toute la nourriture ainsi qu’une réserve de 70 litres d’eau pour la vaisselle, se laver les mains et se rincer après le bain de mer. C’est pour cela que nous avons retiré les sièges arrière du Toy.
Bref, il y a des efforts à faire pour le prochain voyage ! Et pour se fixer les idées, un avant-après…

28 Juin – Italie toujours

La suite de notre aventure « panne » et du retard pris, (de l’hôtel à 1h du mat), c’est qu’on joue les prolongations, Gérard est trop fatigué, on coupe en deux la route restant à faire. Nous sommes à Plaisance.

D’ailleurs on a failli bugger : c’est qu’on vient seulement d’apprendre (car l’hôtel est rempli de cyclistes) que le tour de France part demain de Rimini (où on était hier) et qu’il va passer à Plaisance, d’où ces hôtels complets partout….. Mazette.. Heureusement qu’on a deux jours d’avance sinon c’était le duvet sur la plage. (Hier soir, quand on ne trouvait pas, j’avoue y avoir pensé).

Les italiens sont toujours aussi usants sur la route. très bizarrement c’est différent des grecs. Je trouve plus stressant en Italie. Gérard expliquera, je pense.

On a quand même été narguer une belle usine :

avec notre Toy tout beau de ses 3 semaines de vacances (et ses deux batteries neuves) 😉

Vous n’allez pas le croire, mais on l’a lavé au bout d’une semaine de voyage 🙂

🙂

27 Juin – arrivée sur Ancone

Le Ferry est arrivé à l’heure (17h30) avec un Léon et une Isa super reposés, on avait bien dormi la nuit, et de plus, fait une grosse sieste, on dort vraiment bien sur ce Ferry.

On grimpe dans le Toy (y’a pas beaucoup de monde à descendre…) et la….. la cata se produit, notre carrosse refuse de démarrer. Plusieurs essais infructueux, on est tout seuls sur le pont. Gérard prévient et un type arrive avec un booster. Ça démarre. Mais hors de question de rester ainsi, google est mon ami (pour cette fois) et me trouve un garage ouvert à 8 minutes. Lequel a tout ce qu’il faut, et nous repartons 1h30 plus tard avec 2 (oui 2, Gérard expliquera) batteries neuve et un portefeuille allégé.

Ensuite on s’est tapé une galère, on a cherché un hotel dans la zone qui nous permettait d’avancer un peu pour demain. et cette cote (entre Ancone et Rimini) c’est l’enfer. (promis on mettra un petit mot la dessus)

bref, à 1h du mat on a trouvé un best western à Cesena. Epuisés.

a suivre….

26 Juin – Igoumenitsa

voila, notre dernier jour est arrivé, nous embarquons ce soir.
whaou quelles vacances !

Nous profitons donc de notre dernier jour, balade sur les plages locales, baignade pour Gérard, un peu de courses (on a oublié la feta…. je m’en veux),
Quelques photos animalières de plus pour moi, en effet, on retrouve ce système de digue avec la mer d’un coté et un marais de l’autre. Et qui dit marais dit bebêtes 😉

On court après une course importante : les clopes…. Ambiance :
A Igoumenista, je trouve une boutique qui me fait :
– 4,10 en espèces
– 4,5 en carte bleue
et tout compte fait, au port (boutique officielle) c’était 4 € le paquet 🙂 🙂 trop fort.

Gros fou rire qui nous a pris hier soir dans la cabine.
vous avez vu sur les photos ci-dessus que Gérard se rince après le bain de mer. Nous avons l’eau courante dans le Toy. 70 litres.
et vous avez vu aussi tout nos rangements lesquels sont pleins actuellement. Notamment avec l’OUZO de Monsieur 😉

Hier soir nous étions chacun dans notre couchette (en passant Mineolan Lines, c’est pas mal, on mange bien, on dort bien)
et nous nous mettons à lister ce que nous avions emmené, trimbalé avec nous pendant toutes ces vacances et qui n’a pas servi :

  • Oreillers
  • tente, matelas gonflables, sommiers gonflables, et le gonfleur électrique
  • duvets (et j’avais empêché Gérard de prendre une deuxième paire de duvets, au cas ou)
  • Manteau de pluie et pulls over
  • la tente à caca et son siège (si si on a çà avec nous)
  • tout mon matériel astro (pied, tête équatoriale, lunette askar) ainsi qu’une grosse boite d’accessoires indispensables 😉
  • 2 power box pour astro
  • mon peignoir (alors que Gérard avait laissé le sien pour une fois)
  • On rajoute à cela ce qui a servi : c’est a dire des T-shirts, et tenues légères. nos affaires de salle de bain. Tiens en passant, Monsieur a mal aux dents, alors, sans mentir, j’ai au moins 10 boites de doliprane dans la voiture 🙂 🙂 🙂 et le fou rire ?
    C’est quand on a percuté qu’on avait emmené avec nous des boites de cassoulet et de raviolis, vous savez, au cas ou ils ne nous donneraient pas à manger la bas.
    on en a pleuré de rire. les dingues.

25 Juin – Pardika

Nous avons loué un bateau pour 4 heures, (conjurer le sort de l’année dernière). C’était génial.

Mer calme, Capitaine en pleine forme. c’est parti 🙂

Sur le conseils du loueur, nous avons longé les cotes, c’est super joli.

Mais surtout nous avons eu une belle surprise ! Gérard me dit « Je viens de voir un poisson sauter » moi ah bon ? un dauphin ? »

C’était effectivement un groupe de Dauphins que nous avons suivi pendant 20/30 minutes. Malheureusement je n’avais pas imaginé voir ça, et je n’avais avec moi qu’un objectif pour les paysages. Alors j’ai shooté un peu, j’en ai eu quelques uns, mais loin….. on ne voit pas grand chose. Superbe moment qui restera gravé dans nos mémoires.

Ce soir, un coucher de soleil avec une autre vue 🙂

et pour le fun, la photo de la nouvelle copine de Gérard 😉

24 juin – Retour à Pardika

Nous avons reloué la où on avait passé notre première nuit car le coin nous avait bien plu. Une petite plage hors de tout, un hôtel sympa. On avait une centaine de km pour le rejoindre.

Les premiers km nous ont permis de faire du chemin, toujours sur les bords du golfe d’Ambracie, décidément un chouette endroit.

Nous avons été attirés par le splendide site de Nicopolis. Impressionnant ! C’est tellement grand qu’on peut naviguer en voiture à l’intérieur, pour rejoindre les points d’intérêt plus rapidement. C’est incroyable quand on pense que cette cité romaine a été fondée par Auguste quelques dizaines d’années avant JC.

On y est restés pas mal de temps, la bonne nouvelle de la journée étant qu’on a perdu 10 degrés, il en reste 30, et çà permet de bouger un peu plus 😉

Tout le temps de la visite nous avons eu une accompagnatrice 🙂 Elle était présente sur, le coté, pas affolée du tout par notre présence. Dans le théâtre nous étions de nouveau seuls, alors Gérard a de nouveau poussé la chansonnette et j’ai (encore) filmé. Çà sortira en temps utiles 😉

Nous avions prévu de passer par Parga, une jolie ville dont j’ai de beaux souvenirs de notre premier voyage. L’enfer…. blindé de monde, impossible de se garer, un stress terrible pour Gérard, les rues étroites, les piétons, les scoots, tout s’entremêle, à tel point qu’on a envisagé de louer un scooter pour se déplacer la bas. Nous avons appris ce soir le pourquoi d’un tel monde depuis samedi (avant il n’y avait personne), c’est la pentecôte orthodoxe et les Grecs ne travaillent pas ce lundi. D’où l’affluence.

Les plages de ce littoral sont bien plus sympa, de sable fin. Cet après-midi nous avons passé un bon moment dans l’eau, plage qui descend en pente douce, mer très bonne, c’est vraiment agréable.

Ce soir nous avons assisté au coucher de soleil depuis le petit resto qui nous avait tellement plu le jour de notre arrivée.

23 Juin – Apta / Golfe ambracique

On s’est baladé sur les digues, la plupart du temps par des chemins. On a vu plein d’oiseaux, fait plein de photos :), j’en ai isolé quelques unes, il y a du boulot de tri et développement à faire.

Ah ouais, et ce matin on s’est sauvés de notre logement qui devait être normalement pour 2 nuits. On a réservé dans un hôtel, on avait trop passé une nuit de m…… Bref là, on va mieux dormir. Enfin on y croit.

Superbe figure de Gérard en rentrant dans la piscine, CETTE GAMELLE, pas impossible qu’un orteil soit cassé (d’ailleurs ce n’est pas la première figure, il y a quelques jours, presque la même mais dans la mer.)

22 Juin – Golfe Ambracique

Nous sommes dans le Golfe Ambracique, à Korinisia, coté Parc national. Pour y aller, il faut prendre la route/digue. C’est spectaculaire, d’un coté de la route plutôt la mer, de l’autre plutôt le marais.

Sur la digue, plusieurs de ces maisons bleues sont installées.

Nous sommes partis assez difficilement de la résidence où nous étions installés, on était vraiment bien. Confort, vue, et les deux frères qui sont propriétaires sont vraiment sympas, marrants, avec un anglais correct (ce qui nous permet d’échanger relativement facilement).

Sur la route le ciel se confond avec la mer, c’est vraiment beau.

A Arta, nous avons la surprise de découvrir un ancien pont, il nous fait penser à tous les deux au célèbre Pont de Mostar en Bosnie.

Il a fait chaud, très chaud, on a passé les 40 degrés et cela nous a écrasé. Dur à Supporter. Heureusement la clim de notre nouveau (petit et spartiate) logement fonctionne correctement, cela nous permet de dormir.

Par ici, on note une quantité de chiens errants hallucinantes. Ils sont par bandes d’une dizaine de chiens, ne semblent pas agressifs, mais ce n’est pas rassurant. Il est d’ailleurs écrit dans les guides de voyage d’y faire attention. Par contre, je pensais qu’on allait mener une guerre des moustiques, et bien non, on a vu bien pire au début de notre périple. Pourtant, les marais autour laisseraient à penser le contraire.

Pourquoi on a choisit cette étape ? parce que le parc naturel annonce une population de 250 oiseaux différents, nous en avons bien rencontré quelques uns, il nous en reste pas mal à trouver 😉

Une colonie de flamands roses, on aperçoit même un pélican au milieu, mais ils étaient loin, et pas accessibles par voie terrestre.
La famille mouette, avec des petits
des Cormorans partout

Nous restons dans ce parc encore une journée.

21 Juin – Astrakos (repos)

On quitte demain notre logement avec super vue pour monter plus au nord, au milieu d’un parc national.

Donc on a été faire des courses, on s’est baignés, on a rangé, lessivé, trié.

Et je me suis fait un petit plaisir : les hirondelles viennent boire dans la piscine et nous offrent un ballet incessant, je me les suis faites.

Nikon à donf de ses possibilités : vitesse de 1/8000 ème il est très rare que j’ai besoin de ce réglage.

Une partie de plaisir ! ! !

Mais ma plus belle prise est ici, le sourire de Gérard qui s’éclate dans la piscine, je ne comprends pas pourquoi il est taureau, il aurait du naitre poisson 😉