Un article supplémentaire qui n’était pas prévu à l’origine, mais çà mérite !
Notre retour en ferry. Reprenons le premier article de ces vacances 2023 qui disait qu’on nous avait changé notre ferry en dernière minute par un autre : l’Allegra. Problème technique ? Autre chose ? On a pas su, mais celui-ci était vieillot, pourri, on avait même pas voulu se doucher dans la cabine tellement c’etait sale. Mais bon, on était arrivés à bon port.
Donc jeudi soir, c’est avec joie que nous voyons arriver le Rhapsody, plus récent, et, good news, nous sommes bien placés, sur le pont 6, on pourra sortir facilement prendre l’air.
Hum……. vous ne trouvez pas que çà pourrait cacher quelque chose ?????
Nous prenons donc nos quartiers, la cabine est spacieuse et propre, mais….. zut alors, il n’y a pas de lumière….. Gérard file donc à l’accueil le signaler. Cool, la réception est juste à coté de nous. Ils lui promettent la visite d’un technicien. C’est bien que cela ne soit pas loin, parce quand il faut y retourner car zut alors, la chasse d’eau des toilettes ne fonctionne pas, on gagne du temps. :-). D’ailleurs, coup de chance, le technicien était là, donc il est venu illico, bricole un truc dans une armoire et c’est reparti. cool.
Nous menons donc nos vies de croisiéristes, je fais quelques photos, tiens c’est marrant les voitures, on dirait des majorettes…. ça fait déjà deux heures que nous on est montés à bord. D’ailleurs pour une fois, il nous on fait monter avec les « petites » voitures (les plates dixit Leon), sur les ponts en hauteur dans la cale.
Repas….. ah oui, parlons du repas. nous n’allons pas au self, mais au RESTAURANT. L’antipasti est plus que limite : je n’arrive pas à couper la bruschetta tellement le pain est dur, les calamars aussi font concours de plastique. Mon plat arrive, mais pas celui de Gérard, qui me regarde manger pendant que c’est chaud. Il finit par réclamer, et on lui apporte ses lasagnes dans une barquette avec encore l’opercule collée dessus ! ! ! (rappel nous avons pris l’option restaurant)….. 🙂
On oublie le dessert, en se disant qu’on allait aller chercher du chocolat à la boutique….. qui est porte close 🙂
Nous prenons alors l’option « coucher de soleil » suivi de « viande dans le torchon » 🙂
Somme toute, nous avons bien dormi, ça ne bouge pas et on entend très peu les machines.
Le lendemain matin, 5h30 tapantes les hauts parleurs sonnent le réveil ! Et miracle Gérard passe de OFF à ON en quelques secondes ! Du coup on va déjeuner avant tout le monde (les 1800 passagers), on s’en sort bien.
Et on retourne à la cabine. Ah oui, mais zut alors la porte ne s’ouvre plus ! Enfin elle s’entrebâille, on pousse, Léon ne passe pas mais j’arrive à me faufiler, c’est le portier automatique qui est cassé. Enfin l’écrou qui le maintient est barré, on ne l’a pas retrouvé. Mais on a trouvé comment faire….
Petit déj, café qui fait office d’accélérateur de transit, Gérard file au potpot et accouche d’un superbe colombin… ah oui, mais devinez quoi ? Entre-deux, zut alors la chasse d’eau ne fonctionne plus….. Enfin j’en ris maintenant, mais du coup, moi je ne peux pas aller aux toilettes….. Ni même me débarbouiller en présence rapprochée de cet invité indésirable et malodorant. On tire donc sur la barre de porte cassée, pour que Gérard puisse sortir aller à la réception signaler que….. bin oui, encore nous 🙂 🙂 🙂 . Accostage oblige, on ne verra personne nous dépanner. Mais, MAIS, a un moment on entend un bruit de chasse d’eau et le colombin a disparu ! réel ! j’en profite aussi, youpi, mais, MAIS, la chasse d’eau ne fonctionnera plus jamais 😉 On s’en fout on débarque.
On débarque. Oui, mais MAIS rappelez vous la veille, on était montés dans les premiers, sur un pont en hauteur, et la, ils appellent aux hauts parleurs le pont 3, puis le pont 4, pas le pont 5 ! Nous sommes une centaine à rester en stand-by, attendant l’autorisation de descendre. Laquelle arrive tard, déjà. Ça fait bien une heure qu’on a accosté.
On descend, et impossible d’accéder à la voiture tellement c’est serré ! (à l’aller ils m’avaient fait descendre avant…) mais coté conducteur aussi ! Donc on est tous au milieu des voitures, sans pouvoir monter dedans et il faut attendre que les premières partent pour que les suivants puissent grimper dans leur voiture. Heureusement, un gros système de ventilation amène de l’air frais, sinon je crois que j’aurais fait un malaise.
Pour le fun et l’image de l’ambiance, imaginez un Italien qui a réussi à monter dans sa voiture, à la démarrer mais est complètement bloqué alors il klaxonne comme un malade….. Hallucinant !
Et nous restons comme çà, encore au moins une heure je dirais, debout entre les voitures. parfois quelques véhicules bougent, puis tout s’arrête de nouveau. Au bout d’un temps infini, nous sommes enfin dans notre bon vieux Toyota, et nous attendons, attendons, attendons.
Nous nous rendons compte que derrière nous il n’y a que 4 voitures et plus rien ! sur 716 bagnoles, nous avions la position 712 vers la sortie ! Gérard va voir se qui se passe et il semblerait que le port de Gènes soit complétement bloqué car 4 ferrys sont arrivés en même temps !
Nous avons réussi à sortir du Rhapsody à 11h30 (soit 4 heures après l’accostage) et il a fallu encore une bonne heure pour sortir du port.
Un truc de fous.
Alors on a pris deux décisions : Gênes plus jamais et la compagnie GNV plus jamais !
ps : juste en passant il pleut en Italie comme partout, et jamais nous n’avions vu l’Italie avec une belle couleur vert Irlande. incroyable.
Ce coup-ci c’est fini et le prochain post sera pour Gérard et sa synthèse du voyage 😉