Jour 19 Brezje – Bassano del Grappa (Italie)

Très joli début de route, de la Slovénie à l’Italie, superbe !

Nous faisons halte dans un agritourismo très sympathique à Bassano Del Grappa. . Il fait une chaleur étouffante. Heureusement la chambre est climatisée.

Diner à Bassano del Grappa qui a aussi son ponte vecchio, mais, comme toute ville italienne qui se respecte, a un centre ville inabordable (et interdit aux vehicules non-locaux). Coup de bol nous trouvons un pub avec vue sur le fameux pont.

.

.[leon] PS: Bassano del grappa, pas compliqué de savoir ce qu’on va boire ce soir !

 

Jour 18 – Brezje – Bled et alentours

Nous avons été nous promener au Triglavskinarodnipark (joli score au scrabble….) en passant par Bled.

Bled est une jolie ville au bord d’un lac et surplombée par un château , mais que de monde !!!

Nous fuyons donc la foule, et prenons la route du parc.

Sur la route du lac Bohinjsko (pas mal aussi le score), des petits arrêts photos c’est tellement joli !

nan pas les pétoires, enfin les pétoires aussi, mais surtout  les reflets dans l’eau :

arrivée au lac plein-de-points ;), c’est chouette, non ?

et la dernière partie de la route se fait en forêt, et  cette partie est magique, quel plaisir des yeux ! superbe endroit, route minuscule tournicotante, c’est vraiment top. Il y a une cascade au bout, mais quand nous sommes arrivés, on s’est faits sauter dessus pour payer. Et ca nous énerve de devoir payer pour les beautés de la nature, ce n’est pas normal ! (comme au fer à cheval ou autres en France).

Joli rando moto de la journée 🙂

Demain Italie, ça sent le retour……

[leon]  PS : A Bled, on peut pas faire de fautes de francais. Isa n’a pas fait de faute d’orthographe à Triglavskinarodnipark et ça, faut le faire !

Jour 17 Prestanek – Brezje (Solvénie)

Dans cette région de Slovénie, on ressent bien la proximité de la voisine Autriche, ça  y ressemble fortement. 57 % de forêts, alors partout nous voyons des « allumettes » 😉 et nous croisons des 38 T remplis de bois.

Les églises sont omniprésentes dans le paysage.

Nous sommes passés voir le château de Predjama

sans le visiter…. cause foule et remorque.

Un grenier de séchage traditionnel :

Perso, j’accroche moins avec la Slovénie, plus « germanique », moins méditerranéenne (et/ou orientale) que la Croatie et la Bosnie (ou que la Hongrie).

Mais c’est joli et tout est propre et bien ordonné, rangé.  C’est moins dépaysant.

Ce soir nous dormons à Woodhouse (on ne pouvait pas passer à coté…)

Demain, promenade en bullet. enfin, normalement 😉

 

 

 

 

Jour 16 Otocac – Prestanek (Slovénie)

RIEN – NIŠTA – NIČ

Juste que l’ on s’est paumés en prenant une mauvaise direction, sur une route qui n’était pas sur la carte et que le TomTom ne connaissait pas. On ne s’en est pas rendu compte de suite.

Ce P£$%:ù de TomTom nous indique en permanence que ses cartographies sont incomplètes dans le pays !

et pour finir….. j’ai perdu la carte ! comment ? surement qu’elle était sympathique ou un truc équivalent…. bref elle a D I S P A R U  🙂

On a donc mis 8 heures pour faire 200 km….

c’est pas drôle et avec des noms pareils…..

    

Pour finir, on est bien arrivés en Slovénie.

Demain, 100 km à faire : vers un nouveau record ?

[leon] PS : Et tout ca sans manger ! ! !

 

 

Jour 15 Otocac – Plitvice – Otocac

Le Danger n’est pas toujours là ou l’on l’attend, comme l’écrit Ginette de Bébert dans un  commentaire d’hier.

Fuyant les routes trop roulantes à cause de Croates en folie, nous décidons de faire un tour vers le Parc National des lacs de Plitvice par une petite route blanche qui part d’Otocac.

Chemin faisant, quelques panneaux sur le coté me font penser qu’il vaudrait mieux éviter d’avoir envie de faire pipi dans les champs.

Puis c’est en forêt que je n’irai pas non plus me soulager !

Et le rythme s’intensifie. Dans certains coins, les panneaux sont tous les 20-30 mètres !!! On  ne risque pas de les louper.

 

Malaise…..

Et pourtant elle est si jolie cette forêt !  Et Léon qui ne trouve rien de mieux à dire que « il doit y avoir des ours dans ces forets » (fort probable, il y a une nursery pour oursons trouvés à Otocac). En repartant, je priais sainte Bullet pour qu’elle ne choisisse pas ce moment pour tomber en panne……

Tous ces  mémoriaux  sont là pour nous rappeler que 20 ans ce n’est rien. Il est vrai que chez nous on a les équivalents pour 14/18 ou 39/45.

sur le bord de la forêt :

 

Nous ne verrons pas grand chose de Plitivice, nous ne sommes pas rentrés dans le parc.

Mais nous avons bien profité de la charmante campagne environnante.

et nous avons rencontré une bande de 4 jeunes Nantais, en vélo, qui vont jusqu’a Athènes pour deux d’entre eux et Istanbul pour les deux autres.

Chapeau bas !

PS : Je lisais ce midi qu’il restait de 250 à 500 000 mines anti-personnelles en Croatie et que cela reste non-quantifiable en Bosnie.

PS2 : Il y aurait 1000 ours bruns en Croatie, dont 100 dans la région de Plitvice.

 

 

Jour 14 Otocac – Spenj – Vrela Gacke (Croatie)

Au matin, direction Spenj, ville de bord de mer, en katkat, pour cause de courses, et aussi parce que les croates roulent comme des malades sur les nationales, on en est à quelques frayeurs bien marquées, donc on va réserver les bullets aux petites routes.

Le retour se fait par un col à 700 mètres d’altitude offrant sur une superbe vue sur le littoral :

Nous ressortons les bullets pour une balade sur des petites blanches. Oui, sauf que la seule carte qu’on a n’est pas assez détaillée, et on a pas de GPS. Donc on se perd, normal. Et on attaque le road-book par la fin. Comment ? va savoir je n’ai pas encore compris :).

L’objet de la sortie était le Vrela Gacke, pas très loin de notre logement, laquelle balade devait aussi servir à valider la réparation de la fixation du pot de la rouge avec du fil de fer.

L’endroit est charmant, bucolique. On s’y sent super bien.

Ce sont des petits moulins en bois qui exploitent la sortie d’une rivière souterraine à cet endroit.

La rivière souterraine apparait à gauche sur la photo, arrivant d’un puit de 60 mètres, lequel est relié à une galerie qui a été explorée jusqu’à -455 mètres.

On a du mal à le croire en voyant la quiétude de l’eau.

Sur le chemin du retour (qui aurait du être celui de l’aller si vous avez suivi).

Nous nous arrêtons sur un autre site remarquable, d’un autre genre :

et la gaffe du jour, m’enfin je n’y suis pas pour grand chose :

Je me suis fait piquer par une guêpe dans le cou, comme ça m’a fait super mal, je me suis arrêtée n’importe comment en vrac, j’ai viré le blouson sans réfléchir, lequel a été se coller sur le pot :'( . merde un blouson presque neuf, je l’avais acheté en début d’été j’en étais super contente.

Et de l’huile de coude en perspective :

Léon qui est content de m’avoir enlevé un gros dard !!!! pfuuuuuu

 

 

Google trad

pour Pat

Notre logeuse ne parlant que Croate, un peu allemand, ce qui n’avance à rien, on utilise google trad pour dialoguer.

échange de sms hier soir :

Elle : Madame Isabella, je vous dis que nous ne pouvons pas rentrer chez nous ce soir. Vous partez demain. Ana House Buric

moi :  Želimo napustiti ponedjeljak (nous voulons partir lundi) to više nije moguće? (ce n’est plus possible ?)

Elle : il est possible de se sentir à la maison bonne nuit

Bon on verra tout à l’heure s’il faut qu’on remballe 🙂

 

 

Jour 13 Simuni – Otocac (Croatie)

Nous avons quitté Simuni, et plutôt que de faire route inverse sur cette grande presqu’île, nous avons opté pour le ferry. Ça manquait, non ?

Le bout de la presqu’île est désertique, plus on avance plus la végétation disparaît, il ne reste que des cailloux et des cailloux.

[Leon] Cette région est chrétienne et il faut être aveugle pour ne pas le voir !

Mais ne serait-ce pas notre ferry ? 42 euros pour le Toy, sa remorque et ses 2 passagers pour à peine 30 minutes de traversée. Mais quel plaisir de voguer ainsi sur les flots sans être malade comme un chien ! 

Mais en arrivant de l’autre coté, un tout autre spectacle nous attend, une fois de plus. 

Des feux de broussailles, encore et toujours. Mais contrairement à ce que l’on a vu plus au sud où les moyens sont dérisoires voire inexistants, ici, au Nord près de la frontière italienne et des touristes en nombre, on utilise un Canadair. 

On le voit faire ses rotations, un premier passage pour « voir », un deuxième passage pour le largage et retour en plongée vers la mer pour l’écopage. 

Nous mangerons dans la petite ville de Senj dans un restaurant surplombant cette mer d’un bleu intense. Et d’une transparence ! Ah, si seulement la Croatie possédait des plages de sable fin ! Mais non ! Au mieux, on a droit à une sorte de gravier, au pire à des rochers coupants !

Et les îles, ces îles qui pourraient être paradisiaques, idylliques mais qui ne sont que désertiques et inertes… Pas un cocotier, pas un troquet, pas une Mobylette, rien… Comment voulez-vous vivre d’amour et d’eau fraîche sur ces cailloux arides et infertiles !

Par contre, sur la côte, alors là, ya du touriste, de l’allemand, de l’autrichien, de l’italien et de l’ex-pays de l’Est (slovène, croate, bosniaque, tchèque et slovaque).
D’ailleurs, on a trouvé un nouveau jeu : nos interlocuteurs nous parlent d’abord en allemand puis nous demandent si nous sommes anglais. Au mot « français » ou « french », on a droit à une grimace avec un sourire de désolation et ils repassent soit à l’allemand (comme notre logeuse de ce soir) soit à l’anglais.  Et nous, ça nous fait marrer 🙂

Notre logeuse parce que nous avons pris gout au logement chez l’habitant(e). Faut dire qu’hier soir à Simuni, camping de 900 places, une promiscuité dérangeante et une saleté qui ne l’était pas moins, c’était intenable. Bref, on voulait rester (et on a payé pour) 2 jours, on est reparti dès le lendemain matin à l’aube !

Mais ici, dans ce petit village de basse montagne (Otocac), on se sent bien alors on va  y rester 2 ou 3 jours. Ou 4, qui sait… Et on va peut-être le trouver, ce fameux sceptre d’Ottokar. A suivre donc.